samedi 28 mai 2011

L'anti-chambre obscure.

Il aurais put me prendre dans ses bras, et ne jamais me laissez partir. Il aurait put me contaminer de son être, me rendre malade a en crever. Il n'aurais évidemment eu aucun mal a me transpercer de son souffle.
Je le regarde, et je constate  à quel point il me rend faible. Je le désire, au moins autant que j'aimerais le tuer.
   Mon corps tombe en ruine, et il ne fait que me regarder mourir, sans même se douter qu'il en ait l'unique responsable.
Dans ma pièce sombre, les odeurs sont mauvaises, j'attend en ayant mal. Il n'a qu'a m'aider a sortir, juste allumez la lumière, et me prendre avec lui. Le problème, c'est qu'il s'en fou. Je suis vide, vide de sentiments, vide de vie. Je n'existe pas, je suis présent, je parle, je bouge, mais je ne suis pas vivant.
C'est simplement l'anti-chambre, la salle d'attente obscure.

1 commentaire:

  1. J'ai lu…
    Je ne sais pas trop comment réagir, mais je ne pense pas que tu sois vide… (si j'ai bien compris…)
    Sinon tu n'aurais pas pu écrire ce que tu as écrit. Tu n'aurais pas pu créer. Composer…

    P!

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